Nous avons passé 4 jours à Fuerventura sans avoir débarqué sur l’ile, nous l’avons longé du nord au sud. C’est une île caillouteuse semi-désertique et soumise à de nombreux effets venturi …
Nous mouillons d’abord au sud de l’ilot de Lobos. C’est une petite ile toute caillouteuse qui est également une réserve marine. Sous l’eau une quantité de poissons incroyable avec un mélange d’espèces tout à fait étonnant : poissons habituels de nos côtes (girelles, serrans, bogues, oblades, saupes… ) mais aussi poissons tropicaux aux couleurs chatoyantes. Sur l’ile, il existe un tout petit hameau lové dans un lagon rocheux très très joli. Seul bémol, le mouillage est un peu rouleur (la houle rentre dans le mouillage même si elle est très atténuée), ce qui entamera la qualité de notre sommeil nocturne (sauf les enfants qui eux dorment paisiblement).
Nous partons donc plus au sud dans l’espoir de trouver un mouillage plus confortable. Nous avions repéré 2 endroits qui paraissaient pas mal mais qui une fois sur place étaient aussi rouleurs. Nous passerons donc une nuit au port avant de nous remettre en route pour l’extrême Sud. Nous trouvons là un mouillage parfait : quasi désert, beau et confortable même si les rafales descendants des montagnes sont parfois fortes (30 nœuds). Nous sommes entourés de falaises avec plage de sable fin et une dune qui fera le bonheur des enfants… Baie poissonneuse, les enfants et en particulier Malo se régalent à la canne à pêche : pageots, sars, poissons de roche, gonfleurs (les enfants ont donné ce nom à tous les poissons du groupe diodon et qui ont la faculté de gonfler leur corps lorsqu’il sont en stress). Nous y restons 2 jours avant de faire la traversée vers la Grande-Canarie.
Bravo pour les pêcheurs! Dorades, baracouda, sarre?
sars, serrans, pageots, aiguille, vieille… soupe et friture au top